Un nouveau président à la section Tennis : Guillaume Garros

M Croizé • 16 mars 2021
16 Mars 2021

Pour cette semaine, nous avons choisi d'échanger avec le nouveau président de la section tennis : Guillaume Garros. Il évoque les différents projets et objectifs de la section ainsi que les quelques difficultés rencontrées à cause de la Covid 19.

- Pouvez-vous vous présenter ? 
Je m’appelle Guillaume Garros et vis à Malakoff depuis 2009. J’ai fait beaucoup de sport dans ma jeunesse. J’ai commencé le tennis quand j’avais 7 ans car mon père en faisait. J’y ai joué jusqu’à mes 17 ans, en compétition. Je suis ensuite entré en classe prépa et ait donc du faire une pause au niveau du tennis. 
A 19/20 ans, en jouant au handball, je me suis fait une double fracture des vertèbres. A la suite de ça j’ai passé pas mal de temps dans un fauteuil. Cela m’a fait relativiser sur pas mal de choses. Ensuite j’ai beaucoup travaillé et eu des postes assez prenants donc j’ai mis de côté le sport.  
En 2015, j’étais en recherche d’emploi donc j’avais plus de temps et j’ai décidé de reprendre le tennis. J’étais dans l’esprit de me faire plaisir, de passer du bon temps. Je me suis en plus tout de suite bien entendu avec le prof, Laurent et le petit groupe qu’il y avait. C’est la bonne récré qu’il nous fallait ! J’ai plaisir, le mercredi soir, à aller jouer au tennis ! 

- Pourquoi être devenu président ?
Les derniers événements et notamment ce qu’il s’est passé sur Rousseau, m’ont mis un peu dans l’incompréhension. Je voulais donc apporter une nouvelle vision peut-être plus moderne. Cette volonté de renouveau a été exprimée par la plupart des adhérents. Nous voulions vraiment faire bouger les choses.

- C’est un enjeu de prendre la présidence pendant cette actualité Covid. Quelles difficultés rencontrez-vous ?
En Septembre, je ne pensais pas qu’il y aurait encore le Covid. Je n’ai pas eu peur de prendre la présidence mais ma difficulté était due à mon emploi du temps chargé. Malheureusement, le fait d’avoir tous les stops and go font que ça demande beaucoup de temps.Il est aussi compliqué d’avoir ce sentiment de convivialité dans le bureau. En effet, nous avons fait toutes nos réunions mais c’était en visio. C'était moins chaleureux, j’espère un retour à la normale rapidement !
Aussi, du fait de mon parcours professionnel, j’ai déjà eu à gérer beaucoup de personnes, cela ne m’effrayait donc pas non plus. Cependant, la gestion d’une section est différente car les infrastructures ne sont pas à nous, les personnes présentes ne sont pas nos employés. On doit également faire face aux plaintes des adhérents.
Cependant, on a la chance d’avoir repris un peu l’activité. On peut jouer à l’extérieur. On peut amener ce plaisir. On le sent au niveau des adhérents car on a ouvert récemment la Dalle Vedrine entre 12h et 14h et il y a toujours une quinzaine de personnes. 

- Avez-vous connu une baisse du nombre d’adhésion par rapport à la saison dernière?
Oui comme toutes les sections mais c’est assez limité chez nous. La vraie grande question, c’est la fidélisation. Les gens ne se sont pas posés la question en Juin, si la Covid serait encore présente à la rentrée. Je ne sais pas si la situation sera la même en Juin de cette année. Pour contrer cela, on essaye de travailler sur le financement extérieur. On est conscient qu’on a demandé des sacrifices. Il y a des gens qui le font avec grand plaisir, d’autres sont moins contents mais on n’a pas choisi la Covid, les confinements, …
Il faut que l’on réfléchisse à comment faire revenir les gens mais aussi bien au niveau de la section qu’au niveau de l’USMM. 

- Quelles actions souhaitez- vous justement mettre en place pour fidéliser vos adhérents ?

On donne un petit coup de jeune à la section, notamment grâce à notre nouvelle charte graphique et notre présence sur les réseaux sociaux. 

Nous avons Julie qui est notre chargée de communication bénévole et dont c'est également son métier qui gère cela pour nous. C’est plus facile lorsque l’on s’y connaît.

On a une fidélisation qui n’est pas mauvaise au niveau des plus de 35 ans et on a la chance d’avoir toute une génération de jeunes de 25-30 ans qui commencent à avoir de bons classements. Il nous faut donc trouver le bon équilibre entre une section loisirs et une section qui garde un certain niveau. Je suis le premier à ne plus avoir envie de faire de compétition. Mais j’en ai fait et je sais ce que ça procure. Il faut qu’on arrive à créer de l’émulation en interne. Par exemple, ces jeunes se fixent une compétition entre eux. Grâce à cela, ils s’améliorent et attirent les autres. 

Il faut trouver un équilibre et pour moi c’est le plaisir. Chacun doit trouver la forme de plaisir qu’il recherche dans le tennis (trouver des amis, s’entraîner, améliorer son niveau, faire de la compétition, …). 


- Quels sont les objectifs pour la section ?

Nous avons deux objectifs : fidéliser les adhérents et améliorer leurs conditions de jeu. Il faut qu’on ait plaisir à venir jouer au tennis à Malakoff. Pendant longtemps, on a dit qu’à l’USMM l’adhésion était moins chère que dans les clubs aux alentours. Maintenant ce n’est plus tout à fait vrai et ce n’est plus suffisant non plus. Le sport est devenu un bien de consommation. Suite à cela, si on doit payer quelques dizaines d’euros de plus à l’année pour avoir un service qui nous convient, la plupart des gens préféreront le faire. 

On veut essayer de recréer une vie dans cette section notamment grâce au clubhouse qui actuellement, n’est pas assez utilisé. On a des projets pour le développer mais ils sont pour l’instant en suspens. Après cette période sanitaire compliquée, on se replongera dedans car c’est un centre de vie et de socialisation.

Au niveau compétitif, on a pas de jeunes espoirs et c’est d’ailleurs un problème. La difficulté est que dès que l’on a quelqu’un qui joue bien, il va dans un autre club. Je pense que c’est notamment dû aux différentes surfaces qui sont glissantes ou non homologuées. En effet, lorsque l’on atteint un certain niveau, on préfère jouer sur de meilleurs terrains, surtout qu’entre Châtillon, Malakoff et Vanves il y a très peu d’écart. La situation en Ile de France est particulière car tout le monde prend le métro et il est facile de changer de club. Il y a une notion de concurrence qui apparaît. 

A l’USMM, on a nos arguments, il y a un certain nombre de terrains, la section est assez importante en nombre. Mais si j’ai un souhait à formuler, c’est que la mairie nous suive, qu’elle réalise le potentiel que ça peut amener par rapport à la ville et le plaisir que ça peut donner aux adhérents qui sont pour la plupart des Malakoffiots. Le sport est un vecteur de socialisation pour la ville. Par exemple, on souhaiterait mettre en place des lumières sur la Dalle Védrine pour permettre une plage horaire plus étendue ou encore un accès par digicode. C’est une demande forte des adhérents. 


- Comment s’organisent vos stages habituellement ?

Les stages se font habituellement dans les salles Balzano mais avec les conditions sanitaires, il était impossible de le faire en Février. On avait donc décidé de les organiser sur la Dalle Védrine. Cependant, on les a annulé car les terrains étaient enneigés et donc impraticables. 

Habituellement, les stages ont une importance dans la vie de la section et dans celles des gens. On a en moyenne deux stages enfants et deux stages adultes et ils sont pleins. Les gens sont ravis d’avoir la possibilité de jouer pendant les vacances. On les fait à des prix abordables, notamment ceux de Noël qu’on a fait à des prix cassés pour les enfants. C’est aussi permettre aux enfants d’avoir une sortie, quelque chose d’éducatif, de ludique s’ils n’ont pas la possibilité de partir en vacances.


- Avez-vous quelque chose à ajouter?

On espère rapidement pouvoir revenir dans des conditions normales et permettre à nos différents adhérents d’accéder à toutes les installations sportives que la ville met à disposition de la section.

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Pouvez-vous retracer votre parcours jusqu'à la présidence de l’USMM ? Je suis Denise Farah, j’ai rejoint la section Aérogym de l’USMM en 2009. Mon engagement m'a rapidement menée à en prendre la présidence en 2011. À cette époque, c’était l’une des plus petites sections loisirs, avec seulement trois créneaux horaires et 86 adhérents. En 2013, j’ai eu l’audace de lancer l’activité Zumba à Malakoff, faisant ainsi de notre club un pionnier dans les villes environnantes. Grâce à une détermination sans faille et à une équipe investie, nous avons triplé notre nombre d’adhérents et diversifié notre offre avec l’intégration progressive de la marche nordique, la danse et le Qi Gong . Aujourd’hui, la section, rebaptisée Fitness et Danse , compte 448 adhérents et propose 29 créneaux horaires , couvrant un large éventail d’activités : fitness, bien-être, danse (pour enfants et adultes) et marche nordique . En 2019, j’ai intégré le bureau de l’USMM en tant que membre, puis j’ai été élue vice-présidente en 2020 , poste que j’ai occupé jusqu’en 2023. Je suis présidente de l’USMM depuis le 11 janvier 2024. Y avait-il plusieurs candidats ? Si plusieurs prétendants ont postulé pour intégrer le bureau directeur, la présidence, quant à elle, est restée une fonction particulièrement difficile à pourvoir. Ce constat souligne à quel point ce rôle est exigeant et engageant. Face à ce défi, j’ai pris la décision de me porter candidate avec détermination et conviction , animée par la volonté d’apporter une dynamique nouvelle à l’USMM. Sur quel programme avez-vous été élue ? Mon élection repose principalement sur la réussite de mon parcours à la tête de la section Fitness et Danse . La présidence de l’USMM est un poste exigeant, nécessitant à la fois une vision stratégique et un engagement sans faille . Ma candidature s’est démarquée par ma capacité à gérer et développer une section avec succès, ainsi que par ma volonté d’insuffler une dynamique innovante et inclusive à l’ensemble du club. Quels sont les projets que vous souhaitez mettre en œuvre ? L’un des axes majeurs de mon mandat est la valorisation du sport comme outil de lutte contre la violence . Le sport permet de canaliser les énergies et d’inculquer des valeurs fondamentales telles que le respect, la tolérance et la solidarité . En développant des programmes accessibles à tous, nous voulons transcender les barrières sociales et favoriser l’inclusion et la cohésion . Dans un contexte où la société est marquée par des tensions croissantes, il est plus que jamais essentiel d’offrir à chacun un espace sécurisé et bienveillant pour s’épanouir à travers le sport. Qu’est-ce qui va changer à l’USMM ? L’USMM connaît un tournant majeur avec mon élection à la présidence et l’arrivée d’un nouveau directeur . Ces changements s’accompagnent d’une restructuration organisationnelle , avec pour objectif de : Optimiser la gestion du club , Renforcer l’efficacité et la pertinence de nos actions , Créer un environnement encore plus inclusif et dynamique pour nos adhérents . Ces transformations ne sont pas simplement administratives, elles s’inscrivent dans une vision globale d’amélioration continue du club et de ses services. De nouvelles sections vont-elles voir le jour ? Oui ! L’un des projets phares est l’introduction de l’escalade . Grâce à l’ouverture du nouveau gymnase du collège Wallon qui este actuellement en construction , nous aurons alors l’opportunité de proposer cette nouvelle discipline. Cette initiative illustre notre volonté de diversifier notre offre sportive et de répondre aux attentes de nos adhérents. Quelle est votre vision pour l’avenir du club ? À court terme, l’USMM va devoir s’adapter aux travaux programmés sur plusieurs infrastructures sportives . Ces rénovations impacteront de nombreuses sections et un grand nombre de Malakoffiots. Avec le soutien de la ville, nous mettrons tout en œuvre pour assurer une gestion efficace et anticipée de ces changements, notamment pour : Le tennis , impacté par la destruction de la dalle Védrine, Nos équipes nationales de handball et de basketball , D’autres sections sont concernées par les travaux au complexe Rousseau . Notre objectif est de faire de l’USMM un club toujours plus dynamique, accessible et fédérateur , où chacun peut s’épanouir à travers le sport. Conclusion : une présidence placée sous le signe du renouveau Mon engagement à la tête de l’USMM repose sur des valeurs fortes : l’inclusion, l’innovation et le développement du sport pour tous . Avec cette nouvelle dynamique et ces projets ambitieux, nous voulons faire de l’USMM un club modèle , où le plaisir du sport rime avec engagement et dépassement de soi .
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