23 Mars 2021
Pour l’article de cette semaine, nous avons souhaité rencontrer Yannis, le nouveau président de la section handball. Il nous parle de son parcours à l’USMM et de ses objectifs pour la section. C’est le plus jeune de nos présidents et nous sommes heureux de la modernité qu’il apporte. Le bénévolat est très important pour un club et le fait d’avoir des jeunes bénévoles apporte une nouvelle vision du sport.
- Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Yannis et j’ai 25 ans. Je suis Malakoffiot et j’ai fait du handball de mes 11 à 24 ans, toujours à l’USMM.
J’ai également été membre du bureau de la section handball à partir de mes 18 ans. J’ai monté un projet pour la commission jeunes. Je gérais les jeunes au sein de la section. Je devais rassembler les leaders jeunes de la section pour ensuite créer des événements (soirée de fin d’année, buvette, …). Au bout de 4 ans, je suis sorti du bureau pour me consacrer à mes études.
- Pourquoi avoir souhaité être président ?
J’aime beaucoup le handball et je suis également un passionné de football. Je suis également l’actualité sportive en général, mais pas seulement les résultats. Je m’intéresse à tout l’aspect organisationnel et développement des clubs (de football surtout). Je me renseigne sur ces sujets via les journaux et les médias.
Pour en revenir à la section, le poste de président se libérant, je me suis dit pourquoi pas ne pas appliquer toutes les connaissances que j’ai acquises grâce aux différentes informations sur les autres clubs.
L’aspect associatif était également important pour moi. Je souhaite rendre tout ce que l’USMM m’a donné tout au long de mes années en tant que joueur. J’ai de plus pu voir le club se développer et évoluer durant ces 14 années. Je sais donc ce qu’il faut faire et ce qu’il faut éviter de mettre en place.
Mon âge a fait peur à certains mais la plupart me connaissait déjà depuis longtemps et savait que j’étais assez mature pour mon âge. C’est d’ailleurs pour cela qu’on m’avait déjà donné des responsabilités à 18 ans. Cela m’a encore plus motivé ! Je veux démontrer que ce n’est pas parce que je suis jeune que je ne vais pas réussir. Il se peut que je fasse des erreurs mais cela arrive à tout le monde et à n’importe quel âge.
- Quelles sont tes différentes missions ?
La Covid m’a un peu mis des bâtons dans les roues concernant ce que je souhaite mettre en place mais ce n’est que partie remise. J’ai trouvé quelques avantages à cette situation. Cela m’a permis de bien m’organiser et de prendre le temps de voir les problématiques de la section.
Ma mission numéro 1, c’est le social. Aujourd’hui ce qui me prend le plus de temps au sein de la section, c’est la communication auprès des entraîneurs et des adhérents. J’ai beaucoup de tâches qui me sont attribuées et je les dispatche au sein du bureau. Cependant, je tiens à garder cet aspect social pour moi car cela me tient à cœur. Avec cette situation compliquée, j’ai par exemple, appelé la plupart des adhérents de la section. J’avais besoin de me rapprocher d’eux et de leur rappeler que la section handball ne les oublie pas. C’est d’ailleurs une idée que j’ai trouvée dans un reportage. En effet, un président d’un grand club l’a fait. Je me suis donc dit que si lui pouvait le faire à son échelle, moi je devais également le faire au vu du plus petit nombre d’adhérents qu’on a. De plus, grâce à ces appels, je n’ai que des bons retours !
- C'est un enjeu de prendre la présidence pendant la Covid. Cela ne t'a pas fait peur ?
Non et au contraire je l’ai vu comme une opportunité. Cela va me permettre de repartir à zéro. Par exemple, actuellement, personne ne peut s'entraîner, je peux donc faire un point avec tous les entraîneurs, sur tout le matériel. J’en ai profité pour ranger tout le matériel de Rousseau. J’essaye de comprendre les problématiques de la section et de pouvoir trouver des solutions pour la reprise. J’ai vraiment le temps de comprendre tout ce qui se passe dans la section et au niveau du club. Je pense que c’est plus facile à gérer que quand les championnats sont lancés et que cela se fait entre 2 matchs.
- Quelles difficultés rencontrez-vous à la section handball ?
La grande difficulté liée au covid c’est la grosse perte des adhérents. On est l’une des sections qui a perdu le plus d’adhérents, environ 40%. C’est énorme. Ma crainte c’est que je n’arrive pas à récupérer ces adhérents-là. Le fait qu’on soit un sport d’intérieur nous a beaucoup pénalisé.
- Quels sont les objectifs de la section ?
Nos objectifs se découpent en 3 axes principaux :
- Pour le sport féminin, on veut des équipes inscrites en compétition dans toutes les catégories. On a seulement aujourd’hui que 4 collectifs alors qu’on devrait en avoir le double. L’idée aussi c’est de se maintenir au niveau où nous sommes chez les seniors (N2 et Prenat). C’est très honorable. De plus, on ne souhaite pas tout de suite monter plus haut car financièrement ce serait compliqué et on aurait pas le niveau pour se maintenir dans un championnat supérieur.
- Chez les masculins, c’est de continuer la formation. Aujourd’hui, 60% de l’équipe première masculine, c’est des joueurs issus de la formation à l’USMM dont 4 qui ont commencé à l’école de hand avec Jojo. L'objectif c’est vraiment d’avoir une formation solide et de garder les Malakoffiots dans la section handball de l’USM Malakoff.
- D’un point de vue général, on souhaite relancer la machine au niveau de la communication. L’objectif est que lorsque l’on vient à Malakoff, on sait qu’il y a une section handball au sein du club omnisports de cette ville. D’ailleurs d’ici 2 semaines, on va être très présent sur les réseaux sociaux. Par exemple, on va créer des jeux concours. Cela va nous donner de la visibilité et faire vivre notre communauté déjà existante. Travaillant dans la communication et le marketing, j’espère pouvoir augmenter la notoriété de la section. De plus, Marine, la vice-présidente, travaille également dans ce domaine. On forme un bon duo !
- Comment s'organisent vos stages habituellement ?
L’idée de nos stages, c’est de proposer du handball en plus à nos adhérents. On leur propose des petites activités mais c’est surtout du handball. Cela rentre dans notre objectif de formation des joueurs. On souhaite qu’à partir des moins de 13, toutes nos équipes jouent au meilleur niveau possible en compétition. A travers ces stages, on profite donc de perfectionner les gammes de nos joueurs. C’est un moyen de proposer des choses qu’on a pas le temps de mettre en place lors des entraînements habituels.
L’année prochaine, on souhaite faire des stages de perfectionnement mais avec des activités loisirs. Je trouve que c’est un point qui manquait auparavant.
- As-tu quelque chose à ajouter ?
Il ne faut pas s’arrêter à l’âge, c’est superficiel. Il faut se fier à la motivation de la personne et non à sa jeunesse. Je suis un jeune président et je veux redynamiser tout ça, amener un vent de fraîcheur.