04 Janvier 2022

- Peux-tu te présenter rapidement ?

J'ai 34 ans, je suis né au Nigéria et suis arrivé en France en 2008.

- Comment as-tu commencé le tennis de table ?

Avant de commencer le tennis de table, j'ai fait de la boxe et du football. Je pratiquais le tennis de table en même temps. Cependant, je me suis cassé la hanche et ait donc été obligé d'arrêter le football et la boxe.

- Quel est ton handicap ?

Mon handicap est lié à ma hanche cassée. En effet, j'ai une prothèse.

- Comment es-tu arrivé à l’USMM ?

En France, j'ai commencé le tennis de table à Paris 13. J'y ai rencontré Christian. Il a été d'une grande aide pour moi pour mon installation en France. C'est aussi lui qui m'a fait beaucoup progressé en tennis de table. Lorsqu'il est parti à Issy Les Moulineaux, je l'ai suivi puis pareil lorsqu'il est allé à l'USMM.

- Pourquoi choisis-tu de jouer aussi avec les valides ?

Lorsque j'étais au Nigéria, j'entrainais les valides. Cela m'a fait progresser, c'est pourquoi j'aime encore jouer avec les valides.

- Quel est ton meilleur souvenir dans le tennis de table ?

J'ai beaucoup de très bons souvenirs dans le tennis de table. Mais celui qui me vient est lorsque je jouais encore à Paris 13 avec Christian. La montée de l'équipe en N3 était une vraie fête.

- Quels sont tes meilleurs résultats ?

En 2015, en Para Tennis de Table, j'étais 15ème mondial dans ma catégorie. En 2018, chez les valides, j'étais à quelques points d'être classé.

- Vises-tu Paris 2024 ?

Oui bien-sûr. J'avais déjà tenté les qualifications pour Tokyo 2020. Cependant, c'est compliqué car je n'ai aucun sponsor et mon pays, le Nigéria, n'est pas en mesure de m'aider financièrement. Je dois tout payer tout seul. Cependant, la qualification pour Paris 2024, reste forcément un objectif, en individuel et avec l'équipe du Nigéria.

- As-tu quelque chose à ajouter ?

Le para tennis de table est ma vie. Je suis actuellement à la recherche d'un travail pour entre autres financer mes projets sportifs. J'ai besoin d'un travail qui ne me tue par le corps pour pouvoir continuer à pratiquer ma passion, mon sport. Je vis avec et pour le sport.