Interview du professeur de piloxing : Vincent Privez
M Croize • 4 décembre 2019

04 Décembre 2019
Pour l'article de cette semaine, nous vous proposons l'interview de Vincent Privez, le professeur de Piloxing.
Le fitness n’est pas mon métier d’origine. C’est une passion pour moi. J’aime le sport depuis toujours et pratique le fitness depuis plus de 15 ans. J’étais addict aux salles de sport et allais assister 1 fois par jour à un cours dans celles-ci. Un jour j’ai voulu passé de l’autre côté et devenir professeur.
En 2012, après quelques formations, j’ai commencé à enseigner la zumba. Très rapidement après je me suis formée au piloxing. C’était à l’époque une discipline très récente en France.
J’aime enseigner dans les associations car c’est un esprit convivial et ce même si ce n’est pas à côté de chez moi. Le contexte y est vraiment agréable. Il ne m’empêche pas de travailler pour certaines salles de sport ou je donne des cours de bodypump.
Pouvez-vous expliquer en quoi consiste le piloxing ?
C’est un cours fusion, c’est-à-dire qu’il mélange plusieurs disciplines. Le but est de toujours resté en mouvement. Par exemple, lorsque nous faisons une pause pour boire de l’eau, nous marchons en même temps. En général, le cours dure 1 heure.
Les disciplines mélangées sont du cardio boxing, du pilâtes et de la danse.
Dans un premier temps, nous pratiquons le cardiboxing nous n’utilisons que les bras pour faire des crochets, des directs, … Nous évitions les coups de pieds qui sont traumatisant pour les genoux. Ensuite, lors du bloc pilâtes, nous travaillons le gainage, l’équilibre avec beaucoup de postures sur un pied ou encore les muscles profonds du tronc qui sont souvent moins travaillés dans les autres sports. Cette partie permet la sérénité et la concentration. Puis, nous continuons par de la danse, pour un aspect plus ludique. Ce sont des petites chorégraphies qui permettent de rester dans le tempo. Enfin, nous finissons avec un travail au sol des fessiers et abdominaux.
Le cours se pratiquent pieds nus car cela permet de retrouver ses appuis, notamment lors du pilâtes. Cela active aussi la circulation, ce qui est bon pour la santé. La sensation est totalement différente que lorsqu’on a une chaussure car elle amortit tout.
C’est un sport peu onéreux car on n’a pas besoin d’équipement, un t-shirt et un jogging suffisent. Il est cependant, possible d’avoir des gants de piloxing pour renforcer les épaules ou des chaussettes à picots pour ne pas glisser.
Si on vient régulièrement, les résultats se font ressentir assez rapidement, généralement au bout de deux mois. Le dos se redresse, le corps se tonifie, …
Enfin, le cours est entrainant car j’utilise de la musique qui passe beaucoup à la radio et pratiquer sur une musique que l’on connaît et aime, motive davantage !
Comment se déroule votre cours du jeudi soir à l’USMM ?
La séance dure 1h30, ce qui est plus long que d’habitude et permet d’aller un peu plus loin dans ses limites. C’est notamment intéressant pour les personnes en surpoids car on commence à perdre du poids après 1h d’activité physique.
Je commence donc par 30 minutes de zumba pour bruler le sucre. Puis enchaine les 3 disciplines, pour finir par les étirements. Cela permet d’avoir un cours bien complet et de travailler dans de bonnes conditions.
Il est important de rappeler que chacun va à son rythme et qu’on est là pour progresser et sentir les résultats. C’est pour cela que c’est un sport accessible à tous et que les adolescents y sont acceptés.
Faut-il avoir un bon niveau physique pour pratiquer cette discipline ?
Non, c’est une discipline qui permet de faire revenir les gens au sport. Il n’y a pas d’impact, ce qui m’a par exemple permis de continuer à donner ce cours alors que j’avais une tendinite. C’était la seule discipline que je pouvais continuer de pratiquer.
D'autre part, j’ai eu des adhérents en surpoids qui ont pu revenir au sport petit à petit et à leur rythme, pour ensuite se diriger vers un autre sport. D’autres avaient des maux de dos et ne pouvait suivre que ce cours. J’ai aussi une dame en rémission de cancer qui souhaitait retrouver une activité sportive et qui grâce à celle-ci à remonter la pente !
Comment vivez-vous la concurrence avec les salles de sport ?
Il est vrai que les salles de sport sont attractives car on peut y aller quand on veut et en plus des cours, il y a l’accès au plateau avec toutes les machines.
Mais pour moi, l’ambiance n’est pas la même dans une association. Il y a beaucoup plus d’interactivités car les adhérents se connaissent entre eux. J’aime ma place de professeur dans une association, aussi, car je connais tous mes adhérents et je peux donc leur donner différents conseils personnalisés pour leur hygiène de vie, comment bien s’hydrater, manger ou encore les conseiller sur les autres sports qu’ils pratiquent, … C’est tout ce qu’on peut apporter en dehors pour la santé, en plus du sport. C’est un vrai échange qu’on ne retrouve pas en salle de sport. D’autant plus, qu’en ce moment la mode est de donner des cours de sport en vidéo.
Vous pouvez retrouver Vincent Privez pour ses cours de Piloxing le jeudi soir de 19h45 à 21h15 au gymnase Barbusse.
Pour contacter la section veuillez vous adresser à l'adresse suivante : usmm.fitnessetdanse@gmail.com
Ce samedi 22 février, Arthur Sene (tout à gauche sur la photo) a marqué les esprits et inscrit son nom dans l’histoire des Spartiates de Malakoff en réalisant une performance exceptionnelle. Opposé à l’équipe de Cœur de Flandre Basketball, il a livré un match mémorable en inscrivant 52 points , établissant ainsi le plus grand total de points marqués dans cette catégorie depuis 2016. Ce record témoigne non seulement de son talent offensif, mais aussi de son engagement et de sa détermination sur le terrain. Avec cette performance hors normes, Arthur Sene se rapproche du record absolu de la Nationale 3, détenu par un joueur ayant inscrit 56 points . L’ensemble du club félicite Arthur pour cette prouesse historique et se réjouit de compter un joueur d’un tel calibre dans ses rangs. Nul doute que cette performance restera gravée dans les mémoires et inspirera les générations futures des Spartiates de Malakoff. Bravo Arthur Sene pour cette incroyable démonstration de talent !

Quand la section badminton ne ravit pas que ses adhérents, elle crée des familles ! C’est au gymnase Duclos que tout a commencé pour Laurence et Frank Jasseron . D’abord partenaires de jeu de badminton, puis coéquipiers engagés, ils ont fini par former une équipe bien plus solide encore : celle d’une famille. Aujourd’hui mariés et parents de Julien, adhérent de la section bad depuis 6 ans, après être également passé par la baby gym et le judo à l'USMM. Tous ensemble, ils partagent toujours la même passion pour le badminton, un sport qui a façonné leur parcours et renforcé leur lien.

Pouvez-vous retracer votre parcours jusqu'à la présidence de l’USMM ? Je suis Denise Farah, j’ai rejoint la section Aérogym de l’USMM en 2009. Mon engagement m'a rapidement menée à en prendre la présidence en 2011. À cette époque, c’était l’une des plus petites sections loisirs, avec seulement trois créneaux horaires et 86 adhérents. En 2013, j’ai eu l’audace de lancer l’activité Zumba à Malakoff, faisant ainsi de notre club un pionnier dans les villes environnantes. Grâce à une détermination sans faille et à une équipe investie, nous avons triplé notre nombre d’adhérents et diversifié notre offre avec l’intégration progressive de la marche nordique, la danse et le Qi Gong . Aujourd’hui, la section, rebaptisée Fitness et Danse , compte 448 adhérents et propose 29 créneaux horaires , couvrant un large éventail d’activités : fitness, bien-être, danse (pour enfants et adultes) et marche nordique . En 2019, j’ai intégré le bureau de l’USMM en tant que membre, puis j’ai été élue vice-présidente en 2020 , poste que j’ai occupé jusqu’en 2023. Je suis présidente de l’USMM depuis le 11 janvier 2024. Y avait-il plusieurs candidats ? Si plusieurs prétendants ont postulé pour intégrer le bureau directeur, la présidence, quant à elle, est restée une fonction particulièrement difficile à pourvoir. Ce constat souligne à quel point ce rôle est exigeant et engageant. Face à ce défi, j’ai pris la décision de me porter candidate avec détermination et conviction , animée par la volonté d’apporter une dynamique nouvelle à l’USMM. Sur quel programme avez-vous été élue ? Mon élection repose principalement sur la réussite de mon parcours à la tête de la section Fitness et Danse . La présidence de l’USMM est un poste exigeant, nécessitant à la fois une vision stratégique et un engagement sans faille . Ma candidature s’est démarquée par ma capacité à gérer et développer une section avec succès, ainsi que par ma volonté d’insuffler une dynamique innovante et inclusive à l’ensemble du club. Quels sont les projets que vous souhaitez mettre en œuvre ? L’un des axes majeurs de mon mandat est la valorisation du sport comme outil de lutte contre la violence . Le sport permet de canaliser les énergies et d’inculquer des valeurs fondamentales telles que le respect, la tolérance et la solidarité . En développant des programmes accessibles à tous, nous voulons transcender les barrières sociales et favoriser l’inclusion et la cohésion . Dans un contexte où la société est marquée par des tensions croissantes, il est plus que jamais essentiel d’offrir à chacun un espace sécurisé et bienveillant pour s’épanouir à travers le sport. Qu’est-ce qui va changer à l’USMM ? L’USMM connaît un tournant majeur avec mon élection à la présidence et l’arrivée d’un nouveau directeur . Ces changements s’accompagnent d’une restructuration organisationnelle , avec pour objectif de : Optimiser la gestion du club , Renforcer l’efficacité et la pertinence de nos actions , Créer un environnement encore plus inclusif et dynamique pour nos adhérents . Ces transformations ne sont pas simplement administratives, elles s’inscrivent dans une vision globale d’amélioration continue du club et de ses services. De nouvelles sections vont-elles voir le jour ? Oui ! L’un des projets phares est l’introduction de l’escalade . Grâce à l’ouverture du nouveau gymnase du collège Wallon qui este actuellement en construction , nous aurons alors l’opportunité de proposer cette nouvelle discipline. Cette initiative illustre notre volonté de diversifier notre offre sportive et de répondre aux attentes de nos adhérents. Quelle est votre vision pour l’avenir du club ? À court terme, l’USMM va devoir s’adapter aux travaux programmés sur plusieurs infrastructures sportives . Ces rénovations impacteront de nombreuses sections et un grand nombre de Malakoffiots. Avec le soutien de la ville, nous mettrons tout en œuvre pour assurer une gestion efficace et anticipée de ces changements, notamment pour : Le tennis , impacté par la destruction de la dalle Védrine, Nos équipes nationales de handball et de basketball , D’autres sections sont concernées par les travaux au complexe Rousseau . Notre objectif est de faire de l’USMM un club toujours plus dynamique, accessible et fédérateur , où chacun peut s’épanouir à travers le sport. Conclusion : une présidence placée sous le signe du renouveau Mon engagement à la tête de l’USMM repose sur des valeurs fortes : l’inclusion, l’innovation et le développement du sport pour tous . Avec cette nouvelle dynamique et ces projets ambitieux, nous voulons faire de l’USMM un club modèle , où le plaisir du sport rime avec engagement et dépassement de soi .